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En finir avec la comparaison
Dorothée Simon
6/17/20255 min read


Dans notre monde, qui est hyperconnecté, la comparaison s’est imposée comme un réflexe quotidien. Réseaux sociaux, sphère familiale, environnement scolaire ou professionnel… À chaque instant, on est confronté à des modèles de réussite, de beauté ou de vie supposée idéale. Ce mécanisme, profondément ancré en nous, est devenu l’un des moteurs majeurs de l’insatisfaction personnelle et du mal-être actuel.
La psychologie sociale a mis en lumière ce phénomène dès les années 1950, avec la théorie de la comparaison sociale de Leon Festinger. Selon lui, on évalue sa propre valeur en se comparant aux autres, surtout quand il n’y a pas de critères objectifs. Deux types de comparaison existent. L’ascendante, quand on se mesure à ce qu'on croit mieux que soi, et la descendante, quand on se compare à des personnes qu’on juge moins favorisées. La première peut pousser à se dépasser, mais elle entraîne souvent une dévalorisation de soi. La seconde rassure un temps, sans effet profond sur le bien-être.
Les réseaux sociaux ont amplifié tout ça. Ils déversent un flux d’images choisies, retouchées et filtrées, où les vies semblent parfaites. Par exemple, les moments ordinaires et les difficultés, disparaissent. On ne voit que des réussites, des sourires figés. Et ce décalage avec la vraie vie crée un sentiment d’insuffisance chronique. On regarde ce qui nous manque, ce qu’on n’est pas, plutôt que ce qu’on a déjà.
Dès l’enfance, l’école renforce cette logique. Elle valorise les classements, les notes, la compétition. Même dans la famille, les comparaisons entre frères et sœurs, cousins et cousines, sont fréquentes. Petit à petit, le regard des autres devient une mesure constante de notre valeur. Plus tard, au travail, c’est la même chose. Entre évaluations, quête de titres professionnels, et vitrines comme LinkedIn, la course continue.
Avez vous remarqué que les hommes et les femmes ne se comparent pas toujours de la même façon? Les femmes, souvent influencées par les standards sociaux et les réseaux, se comparent surtout sur l’apparence, les relations sociales, ou même la façon dont elles gèrent leurs émotions. Les hommes, de leur côté, ont tendance à se comparer sur la réussite, le statut social ou les performances, comme si tout était une question de compétition. On se compare tous, mais pas toujours pour les mêmes raisons. Et même si c’est humain, ces comparaisons peuvent sérieusement affecter l’estime de soi.
Les neurosciences montrent que ces comparaisons activent des zones précises du cerveau, notamment le cortex préfrontal médian. Vous allez me dire... Quèsaco? Cette région joue un rôle clé dans l’évaluation de soi par rapport aux autres. À l’origine utile pour survivre en groupe, ce système devient aujourd’hui une source de stress. L’hyperconnexion l’alimente sans cesse, et cela crée une tension entre ce que l’on est et ce que l’on croit devoir être.
Les travaux de Laurie Santos, professeure à Yale, éclairent bien ce phénomène. Dans son cours The Science of Well-Being, elle explique que notre cerveau se trompe régulièrement sur ce qui rend heureux. Et la comparaison sociale est l’une de ses erreurs majeures. Les recherches montrent qu’elle ne mène pas au bonheur. Elle provoque au contraire frustration, jalousie, et un mal-être latent. On surestime les bienfaits d’être "au-dessus" des autres, alors que ces victoires sont souvent vides de sens, sans impact durable sur l’épanouissement personnel.
Pour atténuer les effets nocifs de la comparaison, plusieurs pistes existent. Par exemple, cultiver la gratitude, savourer les moments, porter attention à ce qu’on a déjà, au lieu de regarder ce qui manque, se comparer à soi-même plutôt qu’aux autres, en observant ses progrès. Et bien évidemment, réduire l’exposition aux contenus qui nourrissent ce sentiment d’insuffisance, tels que les réseaux sociaux perso et pro.
Enfin, il est préférable de repenser la notion de réussite, et sortir d’un modèle basé sur l’évaluation extérieure. Se recentrer sur ce qui compte vraiment est une des clés. L'alignement avec ses valeurs, la qualité de ses relations, la cohérence avec soi-même sont tout aussi importantes. C’est peut-être là, dans ce retour à l’essentiel, que se trouve la solution. À méditer...
Accompagner la sortie du piège de la comparaison
Vous avez peut-être déjà ressenti ce poids, ou, la frustration de la comparaison? Ce poids qui vous tire vers le bas, ce sentiment que vous n’êtes jamais à la hauteur des images ou des attentes que vous percevez autour de vous. Il est important de savoir que ce poids peut être allégé, que ces pensées automatiques ne sont pas une fatalité. C’est là que des approches comme les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et l’hypnothérapie peuvent jouer un rôle clé.
Les TCC permettent d’agir directement sur les mécanismes de pensée qui alimentent la comparaison. Ensemble, nous travaillerons à identifier ces pensées automatiques négatives qui surgissent lorsque vous vous comparez, à comprendre comment elles influencent votre humeur et votre comportement. Il s’agit ensuite de les remettre en question, de les reformuler de manière plus réaliste et bienveillante. Par exemple, au lieu de penser « Je ne réussis jamais autant que les autres », vous apprendrez à adopter une posture plus factuelle et encourageante : « Mon parcours est unique, et mes progrès sont réels ». Ce travail conduit à une diminution progressive de la frustration et à un regain d’estime de soi.
L’apport de l’hypnothérapie
L’hypnothérapie offre un complément puissant en permettant d’accéder à un état modifié de conscience où les résistances conscientes s’estompent. Dans cet état, il devient possible d’ancrer profondément de nouvelles façons de penser et de ressentir. Vous pourrez ainsi reprogrammer votre rapport à la comparaison, en renforçant l’acceptation de soi et en installant des ressources internes de calme et de confiance. L’hypnose facilite également la gestion du stress et de l’anxiété générés par ce mécanisme, aidant à rétablir un équilibre émotionnel plus stable.
C'est un processus progressif qui s’appuie sur votre propre capacité à changer. L’accompagnement personnalisé permet d’ajuster les techniques à votre rythme et à vos besoins, en intégrant aussi des exercices pratiques à faire au quotidien.
Construire une relation apaisée avec soi-même
Au final, l’objectif est de vous aider à construire une relation plus sereine et authentique avec vous-même. Vous apprendrez à reconnaître les moments où la comparaison se manifeste pour pouvoir l’observer sans vous laisser emporter. Vous développerez une attention bienveillante envers vos propres valeurs et réussites, loin des standards imposés. En vous libérant de cette pression constante, vous ouvrirez la voie à un mieux-être durable et à une confiance renouvelée dans votre capacité à avancer selon vos propres critères.
Ce chemin demande un peu de votre temps et votre engagement, mais chaque pas vous rapproche d’une vie où la comparaison cesse d’être un frein et redevient un simple indicateur utile, mais non contraignant. Il est possible de réapprendre à vous voir avec justesse et bienveillance.
Ne laissez plus la comparaison dicter votre humeur ou votre valeur. Osez engager ce travail avec un accompagnement adapté pour retrouver la paix intérieure et avancer pleinement vers ce qui compte vraiment pour vous.
Dorothée Simon
Hypnothérapeute et Thérapeute TCC à Reims
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