Oui, vous pouvez changer ! Et à tout âge.

Ces phrases toutes faites vont vous dire quelque chose ...

• "Il ou elle, ne changera jamais"

• "Ce n'est certainement pas à 50 ans que je vais changer"

• Il y a trois semaines, dans un magasin, j'ai entendu une jeune femme d'une trentaine d'année dire : "De toutes façons, j'ai toujours eu la poisse, et ça ne changera pas, je n'ai jamais ce que je veux"

• Dans le monde de l'entreprise, avez-vous déjà entendu un collaborateur dire : "Ça fait plusieurs fois que je postule à ce poste en interne, et on ne fait que de me reprocher mon savoir être, alors que je fais tout pour l'entreprise" ?

Et si je vous disais que vous pouvez évoluer et changer tout au long de votre vie...

Depuis plusieurs décennies, les neurosciences ont bouleversé notre compréhension du cerveau humain. Ce que l’on pensait immuable et figé, est en réalité vivant, et en constante évolution. Et c’est une excellente nouvelle, car cela signifie que vous pouvez évoluer psychologiquement et cognitivement, à tout âge, dans toutes les situations, à tout moment de votre vie !

Avez-vous lu mon article au sujet de la Neuroplasticité ? Voici un récap.

La neuroplasticité, c’est cette capacité remarquable qu’a notre cerveau à se réorganiser, à créer de nouvelles connexions neuronales, à s’adapter à ce que nous vivons, à ce que nous apprenons, à ce que nous ressentons.

Pendant longtemps, la science pensait que le cerveau devenait figé à l’âge adulte. Une fois l’enfance terminée, on imaginait que plus rien ne bougeait, sinon un lent déclin inévitable des capacités. Mais les recherches récentes ont renversé cette croyance. Aujourd’hui, nous savons que le cerveau reste plastique tout au long de la vie. Il peut continuer à apprendre, à se modifier, à évoluer... Et oui, même à 70, 80 ou 90 ans.

Mais alors, comment cela fonctionne-t-il concrètement ?

Chaque fois que vous vivez une émotion forte, que vous apprenez quelque chose de nouveau, ou que vous répétez un geste ou une pensée, vos neurones entrent en communication et tissent de nouvelles connexions, ou renforcent celles qui existent déjà. Ces connexions deviennent, avec le temps, comme des chemins neuronaux, puis de véritables autoroutes. Ce sont elles qui façonnent vos réflexes, vos habitudes, vos croyances, votre manière d’être au monde.

Ce phénomène rend possible des changements profonds, parfois même là où on pensait qu’il n’y avait plus d’issue.
Il devient possible d’apprendre une nouvelle langue à 60 ans, de commencer un instrument, de changer de carrière.
On peut aussi, et c’est tout aussi important, reprogrammer une réaction émotionnelle héritée de l’enfance, ou sortir de schémas de pensée négatifs qu’on croyait gravés en nous depuis toujours.

Oui, notre cerveau peut changer, et cela signifie que nous aussi, nous pouvons changer.

Et cette capacité d’évolution ne s’arrête pas au plan émotionnel ou comportemental.
La neuroplasticité agit aussi directement sur les fonctions cognitives : la mémoire, l’attention, le raisonnement, la prise de décision, la capacité d’analyse ou encore la concentration.

En modifiant les circuits neuronaux activés au quotidien, il devient possible de renforcer certaines facultés mentales qui semblaient affaiblies ou que l’on croyait figées avec l’âge. Ce ne sont pas que des hypothèses. Ces effets sont désormais mesurés et validés par les neurosciences.

Lorsqu’une personne s’entraîne à mémoriser, à se concentrer ou à réfléchir différemment (tableau de restructuration des pensées, par exemple), les régions du cerveau concernées deviennent plus actives, plus efficaces. Par exemple, la mémoire peut s’améliorer grâce à la stimulation de l’hippocampe, l’une des structures clés du cerveau. L’attention, quant à elle, peut être affinée par des exercices ciblés ou par des pratiques comme la pleine conscience. Même une meilleure hygiène de vie, comprenant le sommeil, la respiration, l'alimentation, le mouvement, contribue à favoriser cette plasticité.

Il est donc tout à fait possible :

- de retrouver une meilleure clarté mentale après une période de fatigue ou de surmenage,
- d’améliorer sa mémoire et sa concentration, même après 60 ou 70 ans,
- de développer une pensée plus souple, plus fluide, plus adaptée à ce que l’on vit aujourd’hui.

La neuroplasticité est une réalité vivante et en mouvement. Elle prouve que rien n’est figé, que le cerveau peut continuer à apprendre, à s’adapter, à se réparer. Et cette capacité n’a pas d’âge. Elle est là, en chacun de nous, prête à se remettre en marche dès lors qu’on l’active.

Changer sa manière de penser, retrouver de la clarté, apprendre à mieux se connaître, faire évoluer ses réactions… tout cela devient possible lorsque l’on comprend que le cerveau, lui aussi, est en constante évolution.

Hypnothérapie et TCC

C’est là que des approches comme l’hypnothérapie et les thérapies cognitivo-comportementales trouvent tout leur sens. Elles ne visent pas simplement à apaiser un symptôme en surface. Elles créent un espace favorable à une transformation en profondeur, en stimulant directement la capacité du cerveau à se réorganiser.

L’état d’hypnose, par exemple, modifie l’activité cérébrale. Certaines zones s’activent davantage pendant que d’autres se mettent en retrait, ce qui permet d’accéder à des ressources plus profondes, souvent inconscientes. Dans cet état, l’esprit devient plus souple, plus réceptif. Il devient alors possible de transformer un schéma de pensée rigide, de faire évoluer une émotion restée bloquée, ou de redonner du sens à un événement difficile du passé. Ces changements ne sont pas que psychologiques, ils s’inscrivent dans la matière même du cerveau, en créant de nouvelles connexions neuronales.

Les thérapies cognitivo-comportementales, quant à elles, agissent de manière complémentaire. En identifiant les pensées automatiques, les comportements répétitifs et les émotions associées, elles permettent de prendre du recul et de proposer des alternatives plus saines. Grâce à des exercices ciblés, la personne apprend à penser autrement, à réagir différemment, à adopter de nouvelles façons d’être. Ce processus, répété et intégré au quotidien, renforce les circuits neuronaux liés à ces nouvelles réponses.

L’hypnose et les TCC favorisent donc toutes deux la création de nouvelles connexions dans le cerveau. Elles accompagnent le changement, non pas comme une lutte contre soi, mais comme un mouvement naturel de retour à l’équilibre.

Changer, ce n’est pas devenir quelqu’un d’autre. C’est retrouver de la fluidité intérieure, sortir des vieux automatismes, redonner au cerveau sa liberté d’évoluer.

Quelques clés simples pour nourrir votre propre évolution

Même en dehors d’un cadre thérapeutique, vous pouvez entraîner votre cerveau à changer :

- Apprenez quelque chose de nouveau chaque jour. Par exemple : un mot, une recette, une astuce. Le cerveau adore les nouveautés.
- Pratiquez l'attention consciente. 5 à 10 minutes de respiration consciente par jour suffisent à réduire l’activité de l’amygdale (centre de la peur).
- Soyez attentif à votre dialogue intérieur. Remplacez les "je suis nul" par "je suis en train d’apprendre".
- Répétez positivement. La répétition installe de nouveaux circuits neuronaux. Dites-vous chaque jour ce que vous voulez devenir. (exemple, méthode Coué)
-Osez sortir de votre zone de confort. Chaque expérience nouvelle est un défi pour le cerveau, un terrain fertile pour le changement, et sera bénéfique pour votre confiance en soi.

En tant que thérapeute formée et certifiée, à la fois aux thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et à l’hypnothérapie, je vous accompagne à Reims de manière personnalisée, en tenant compte de vos besoins uniques et de votre rythme.

En combinant ces deux approches complémentaires, je vous propose un accompagnement global qui agit sur les émotions, les pensées et les comportements. L’objectif est de vous permettre d’activer votre capacité naturelle à changer, à évoluer, et à reprendre confiance en vous.

Dans cette approche, vous être acteur et actrice de votre transformation.

Dorothée Simon

Hypnothérapeute à Reims - Thérapeute TCC