La peur n'est pas une finalité, ou, comment solutionner ce sentiment de peur par les TCC et l'hypnothérapie à Reims

La peur fait partie intégrante de l’expérience humaine. Présente dès les premiers instants de la vie, elle joue un rôle essentiel dans la survie. Elle alerte, protège, et permet de réagir face au danger. Pourtant, lorsqu’elle devient envahissante, qu’elle se manifeste sans raison apparente ou qu’elle prend le pas sur les actions du quotidien, elle se transforme en un frein puissant à l’épanouissement personnel.

Dans la pratique thérapeutique, que ce soit en hypnose ou en thérapies cognitivo-comportementales, il est fréquent de rencontrer des personnes prisonnières de peurs multiples. Certaines sont conscientes, identifiées, reliées à des événements concrets. D’autres sont plus diffuses, plus insidieuses, parfois même difficiles à nommer. Qu’il s’agisse de peurs sociales, de phobies spécifiques, d’angoisses liées à l’avenir ou de cette peur plus existentielle qui touche au sens de la vie, chaque forme de peur a son langage, sa logique, et surtout, sa solution.
Derrière chaque peur se cache un apprentissage. Le cerveau, avec ses circuits de protection, notamment l’amygdale, enregistre certains événements comme menaçants, parfois de manière exagérée ou inappropriée. Ce mécanisme peut conduire à des réactions automatiques, comme, éviter, fuir, se replier sur soi, se figer. Et ces comportements, bien qu’instinctifs, entretiennent souvent le cercle vicieux de l’angoisse.
Comprendre ce qui se joue intérieurement permet de reprendre le contrôle. Grâce à des outils précis issus des thérapies cognitivo-comportementales, combinés aux techniques de neuro-hypnose, il devient possible de désactiver ces alarmes internes, de créer de nouveaux réflexes émotionnels, et de retrouver une sensation de sécurité intérieure. Il ne s’agit pas d’éteindre la peur, mais de lui redonner sa juste place.

Ce chemin commence souvent par une meilleure connaissance de soi et des mécanismes qui sont à l’œuvre. En identifiant les différents visages de la peur, il devient plus simple de l’apprivoiser, de l’apaiser et, parfois même, de s’en libérer durablement.

Les différents types de peur :

La peur ne se manifeste pas de manière uniforme. Elle peut être brutale ou progressive, consciente ou inconsciente, rationnelle ou totalement irrationnelle. Comprendre les différentes formes qu’elle peut prendre permet de mieux les reconnaître et de mettre en place des stratégies adaptées pour y faire face.

La peur réelle ou adaptative

Il s’agit de la forme la plus « utile » de la peur. Elle se déclenche face à un danger immédiat ou concret. Par exemple, un animal qui surgit sur la route, un bruit suspect la nuit, une situation menaçante. Cette peur active le système nerveux autonome, provoque une montée d’adrénaline, et prépare le corps à fuir, se défendre ou se figer. Elle est normale, saine, et permet de se protéger.

La peur anticipée

Cette peur naît de projections mentales. Le danger n’est pas là, mais l’imaginaire le rend présent. Il peut s’agir de l’angoisse d’un futur entretien, d’une prise de parole en public, ou d’un événement à venir perçu comme menaçant. Ce type de peur est souvent lié à l’anxiété. Le cerveau simule une menace future, ce qui entraîne une réponse émotionnelle comme si le danger était réel.

La peur conditionnée

Certains événements marquants peuvent laisser une empreinte émotionnelle durable. Une chute, une humiliation, un accident ou une situation vécue comme traumatisante peuvent conditionner une réponse de peur automatique dans des contextes similaires. Ces peurs sont souvent très ancrées et se déclenchent rapidement, même si la situation présente n’est pas objectivement dangereuse.

Les phobies spécifiques

Il s’agit de peurs intenses, souvent irrationnelles, déclenchées par un objet ou une situation précise : les hauteurs, les araignées, les aiguilles, les ascenseurs, les avions… La réaction phobique est disproportionnée par rapport au danger réel. Ces peurs s’accompagnent souvent d’évitement, ce qui renforce le problème sur le long terme. Heureusement, les TCC et l’hypnose sont particulièrement efficaces dans leur prise en charge.

La peur sociale

Cette forme de peur se manifeste dans les interactions avec les autres. Il peut s’agir de la peur du jugement, de l’humiliation, du rejet ou de ne pas être à la hauteur. Elle peut empêcher de s’exprimer, de s’affirmer ou de prendre sa place. Dans les cas les plus marqués, elle prend la forme d’un trouble anxieux social.

Les peurs existentielles

Plus profondes, plus diffuses, ces peurs touchent aux grandes questions de l’existence : la mort, la maladie, la solitude, le vide, le temps qui passe. Elles ne sont pas toujours conscientes mais peuvent se manifester par une sensation de malaise persistant, des comportements d’évitement ou un besoin constant de contrôle. Ces peurs sont souvent abordées en thérapie sous un angle plus introspectif.

Il y a t-il un lien entre la peur et le stress?

Peur et stress sont intimement liés, car ils mobilisent les mêmes circuits neurobiologiques.

La peur, en tant qu’émotion, déclenche une réponse de stress lorsque le cerveau perçoit une menace, qu’elle soit réelle ou imaginée. Cette activation se fait principalement via l’amygdale, une structure cérébrale qui joue un rôle central dans la détection du danger. En réponse, le corps libère des hormones comme l’adrénaline et le cortisol, qui préparent à l’action. le cœur s’accélère, les muscles se tendent, la vigilance augmente.

Ce mécanisme est utile à court terme, mais lorsqu’il s’active de manière répétée ou prolongée, il devient une source de stress chronique. C’est souvent le cas lorsque des peurs persistantes ou mal régulées s’installent dans le quotidien. Le corps reste alors en état d’alerte, même en l’absence de danger concret, ce qui peut entraîner fatigue, irritabilité, troubles du sommeil, ou somatisations. Apprendre à reconnaître cette dynamique entre peur et stress permet de reprendre le contrôle sur ses réactions émotionnelles, en intervenant aussi bien sur les pensées que sur les réactions physiologiques.

La peur, les TCC, et l'hypothérapie à Reims

Lorsque la peur devient trop présente, qu’elle limite vos choix ou affecte votre qualité de vie, il est tout à fait possible d’agir. Dans mon accompagnement, j’utilise les outils des thérapies cognitivo-comportementales (TCC), de l’hypnose et de la neuro-hypnose pour vous aider à reprendre le contrôle.

Les TCC permettent d’identifier et de modifier les pensées, les croyances et les comportements qui alimentent la peur. Ensemble, nous travaillons de manière progressive pour vous permettre de vous confronter à ce qui vous effraie, tout en vous sentant en sécurité et soutenu.

L’hypnothérapie vous offre un espace de relâchement, un accès plus direct à votre inconscient, là où se logent souvent les émotions non exprimées ou les schémas appris. Grâce à des suggestions ciblées et à des visualisations, vous pouvez réactiver des ressources internes, apaiser votre système émotionnel, et modifier vos réactions face à la peur. De plus, la neuro-hypnose, que j’intègre également dans mes séances, s’appuie sur les découvertes en neurosciences pour agir directement sur les circuits cérébraux liés à l’anxiété et à la mémoire émotionnelle.

Un court exercice pour apaiser la peur au quotidien ?

Lorsque vous sentez la peur monter, même de manière diffuse, prenez quelques instants pour pratiquer ce que j’appelle le "3-3-3" de l’ancrage. C’est une des techniques très simples, que je recommande en séance, et qui vous permet de revenir ici et maintenant, là où la peur n’a plus autant de prise.

1. Regardez autour de vous et nommez mentalement 3 choses que vous voyez

2. Concentrez-vous sur 3 sons que vous entendez, proches ou lointains

3. Bougez 3 parties de votre corps, comme les doigts, les épaules, puis les orteils

Cet exercice active votre attention sensorielle et coupe le flot de pensées anxieuses. Il permet de court-circuiter le réflexe d’anticipation, souvent à l’origine de la peur, pour vous reconnecter à l’instant présent. Pratiqué régulièrement, il devient un réflexe apaisant, accessible à tout moment de la journée.

Chaque personne est unique, et j’adapte toujours les séances à votre rythme, à votre vécu, et à vos besoins. Mon objectif est de vous aider à retrouver une sensation de sécurité intérieure, une liberté de mouvement dans votre vie, et une confiance renouvelée dans vos capacités.

À Reims, j'allie Hypnose et TCC, pour votre mieux-être durable. Dorothée Simon, Hypnothérapeute et Thérapeute TCC à Reims